Ambiance au possible
Dans le noir s'élèvent des murmures calmes parsemés d'étoiles et du soleil. Dans la lumière, tous en action, en dialogue. Le doabolo danse autour des dialogues et des longes volant au vent.
Le vent parsème, comme le Petit Poucet, des cailloux blancs, comme un chemin vers la musique et la joie. Les tableaux multicolores et la déco discutent de leurs possibles.
Dans une maison mongol, l'odeur se promène et emmène les discussions animées de sourires et de rires enfantins.
Exposition
Discussions
Préparation
Retrouvailles, on travaille
Dans un coin tranquille, les souvenirs bavardent. Un vieux camion dort face au soleil qui le réchauffe et les oiseaux qui le bercent de leur chant. La façade se baigne dans le soleil, entourée des géants de bois. On se croirait au printemps en voyant les rires et les voix qui parcourent le chapiteau. Mais les feuilles mortes et le vent froid qui soulève brutalement les bâches nous rappellent l'automne.
Texte poétique écrit par Amélia (15 ans), en novembre 2010 dans cadre du festival du "Grand Inventaire des Possibles", au cours d'une pérégrination dans le festival
Un jour offerte, un jour chérie
Elle vit au rythme de l'humeur de sa maîtresse
Tantôt serrée avec tendresse, tantôt pout oublier tristesse
Heureuse d'appartenir, heureuse d'exister
Aujourd'hui abandonée
Elle essaie de l'imaginer, triste de son absence
Et ne cesse d'espérer son retour
Et dans ce chagrin immense
Se reflète ce terrible amour
Ainsi la triste histoire de la poupée oubliée
Fidèle, fidèle à celle qui l'a aimée
Poème écrit par Fleur, 15 ans, en novembre 2010 dans cadre du festival du "Grand Inventaire des Possibles", en s'inspirant d'une poupée qui avait été perdue dans le festival.
Un bruit de ventillation – mme J. parle pour rien dire – des gens parlent dans la salle – on entend des bruits de chaises – des gens qui parlent et qui rigolent des professeurs – il y a des gens qui étudient – deux élèves qui font leur punition – les intendants qui travaillent – une réunion dans une salle – personne dans le bureau de mme H. – les surveillants qui passent dans les couloirs – bruit du casier – bruit d'une lumière et claquement de porte brusque – élève dans le hall – bruit venant du self – tic-tac de la pendule dans le hall – M. B. Faisant son cours – aucun bruit en salle d'art plastique.
Texte écrit par un élève du collège de Vergt, au cours d'une pérégrination dans les couloirs entre deux cours.
Au Puy de la Volière, les candidats désireux d'être élus au conseil municipal doivent, pour convaincre leur électorat, servir le thé durant le vote. Cet exercice est d'autant plus périlleux que le thé ne doit être ni trop chaud ni trop froid, accompagné de savoureux biscuits et servi avec le sourire..
Cette coutume n'a toutefois pas grande incidence sur le résultat des élections. Comme aucun des habitants du Puy de la Volière n'aime le thé, il n'y a pas d'élu.
Ecrit par Kim, consigne des "coutumes absurdes"